Cnam do Brasil

17 septembre 2013

Pour favoriser l’intégration de ses élèves ingénieurs brésiliens, le Cnam a mis en place des cours de français, dont ont pu bénéficier des élèves d’autres écoles d’ingénieurs.
Cet été, le Cnam a organisé des cours de français à l’attention de 26 élèves ingénieurs brésiliens venus poursuivre leurs cursus en France. Si parmi eux, 13 sont inscrits à l’EiCnam, les autres iront étudier dans d’autres écoles d’ingénieurs parisiennes. Le Cnam s’engage ainsi dans une politique d’échanges internationaux qui dépasse son seul cadre institutionnel, et offre des solutions utiles aux autres établissements de formations d’ingénieurs.

Si cela fait plusieurs années que le Cnam reçoit des élèves brésiliens dans le cadre du projet "Brasil France ingénieurs technologie" (Brafitec), c’est la première fois que ces cours de français sont mis en place pour les aider à acquérir les bases nécessaires leur permettant de suivre leurs formations.

Cette acclimatation à la langue et à la culture, assurée par le service communication en langues étrangères (CLE), est un atout pour des élèves qui attendent de nombreux effets bénéfiques de la poursuite de leur cursus en France. Jaqueline Gouveia, étudiante de l’université d’État du Minas Gerais, élève ingénieure mécanique, compte surtout « apprendre différemment de ce qui se fait au Brésil, où la formation s’appuie pour l’essentiel sur les compétences mathématiques. Ici, il y a davantage de pratique et de mise en situation, et c’est un apprentissage plus dynamique. C’est une autre façon d’apprendre que je suis venue chercher au Cnam ».

«Ces cours poursuivent bien sûr un objectif de formation professionnelle supérieure, mais également un objectif plus large de rayonnement de la francophonie. Il est donc dans nos missions d’accueillir des élèves d’autres écoles» précise Laurent Pérez, directeur des relations européennes et internationales du Cnam. «Le Brésil sera l’un des grands acteurs de la scène mondiale. Il peut devenir un vivier d’emploi pour nos diplômés, de la même façon que nous pouvons devenir une terre d’accueil pour les talents brésiliens. Nous comptons d’ailleurs doubler les effectifs l’année prochaine et développer d’autres filières de formation, comme le tourisme et l’hôtellerie, en vue notamment de la Coupe du monde de football et des Jeux olympiques.»