Portrait
Allan Petre : en route vers les étoiles !
Il a 23 ans et c’est un tout nouvel ingénieur diplômé du Cnam, spécialité Aéronautique. Passionné d’espace et des origines de la vie, son rêve le plus cher était d’intégrer la NASA. Souhait entendu et désir satisfait puisqu’Allan Petre s’envolera dès le mois de janvier pour la Californie, au Jet Propulsion Laboratory, où l’on construit et exploite des robots spatiaux, et à qui l’on doit notamment les deux vaisseaux de la mission Mars Exploration Rover (Spirit et Opportunity).
Dès son arrivée à la NASA, Allan Petre aura fort à faire. Il travaillera en effet sur les prochaines missions de l’agence spatiale américaine, Veritas et Davinci+, deux sondes interplanétaires qui seront envoyées vers Venus en 2031. L'objectif de ces orbiteurs est de cartographier Vénus à l'aide d'un radar et de déterminer la composition de l'ensemble de sa surface. Une première depuis le lancement de la sonde Magellan en 1989 !
Mais revenons à Allan Petre… sujet de notre exploration !
Ce jeune français de 23 ans a obtenu son diplôme d’ingénieur en septembre dernier, une co-diplomation Cnam-ISAE/ENSMA. Originaire de Villemomble, en Seine-Saint-Denis, il a effectué ses études non loin du Futuroscope, à Poitiers, tout en travaillant en alternance au sein du groupe Ariane. Tout cela n’était pas écrit d’avance, car le jeune homme a d’abord commencé ses études supérieures en intégrant un DUT en gestion des entreprises et administration. Après avoir constaté que cette voie professionnelle n’était pas faite pour lui, il a donc pris la décision – difficile – de se réorienter pour tenter de réaliser ses rêves. On n’a qu’une vie…
L’intérêt d’Allan pour l’espace ne date pas d’hier ; il lui vient depuis l’école primaire. L’espace, un lieu mystérieux et hors de portée qui l’a toujours intéressé. Il explique que, lorsqu’il était petit, il regardait le ciel et se posait des questions sur le ciel nocturne ou notre place dans le vaste univers. Des questions métaphysiques qui ont nourri sa passion, au point de vouloir en faire son métier.
Ne pas hésiter à oser…
C’est à la suite d’un stage effectué à l’université de Floride dans le cadre de ses études d’ingénieur, qu’Allan décide de tenter le tout pour le tout. Il veut la NASA, pourquoi la NASA ne voudrait-elle pas de lui ? Il contacte l’agence américaine et, fort de sa maîtrise de l’anglais, il passe les sélections avec succès. Allan va donc réaliser son rêve américain tout en étant l’ambassadeur du savoir-faire à la française, reconnu dans le monde entier.
Mais le Jet Propulsion Laboratory pourrait n’être qu’une première étape pour le jeune homme. Il pourrait bien, à terme, devenir astronaute et suivre les pas d’un certain Thomas Pesquet. « La seule limite, c’est le ciel », dit un proverbe américain. Certains sont destinés à le dépasser…
